• Fond d'écran LesAmbassadeursFR

    LesAmbassadeursFR

    Cabinet de conseil & Centre de formation
    au service de vos projets

  • LesAmbassadeursFR

    Cabinet de conseil & Centre de formation
    au service de vos projets

  • Fond d'écran LesAmbassadeursFR

    LesAmbassadeursFR

    Cabinet de conseil & Centre de formation
    au service de vos projets

  • Communication ordinateur internet web

    LesAmbassadeursFR

    Cabinet de conseil & Centre de formation
    au service de vos projets

2035 : Six scénarios de société face à la « Grande Bascule »

L’année 2035 n’est plus un horizon lointain, mais le miroir grossissant des crises que nous traversons aujourd’hui. Instabilité géopolitique, urgence climatique, rareté des ressources : ces défis ne sont pas des menaces isolées, mais des forces systémiques qui redessinent déjà les réalités économiques et sociales. Pour les TPE et PME françaises, souvent ancrées dans les territoires, la résilience passera par une capacité inédite à naviguer entre plusieurs futurs possibles.

Voici six scénarios qui illustrent les enjeux de la décennie à venir, des plus coopératifs aux plus fragmentés, en passant par des modèles hybrides où technologie, localisme et alliances inédites se croisent.


Le « Printemps de la résilience » (Coopération sous contrainte)

Hypothèse : Les chocs climatiques et géopolitiques deviennent si intenses qu’ils forcent une coopération européenne sans précédent, accélérant les transitions écologiques et sociales.

Un sursaut collectif

En 2035, les événements extrêmes (canicules, inondations, pénuries) ont rendu tangible l’urgence d’agir. L’Union Européenne, sous pression, renforce sa souveraineté collective : autonomie énergétique, relocalisation des technologies critiques, et mutualisation des ressources entre États membres. Les TPE/PME françaises, souvent perçues comme fragiles, deviennent des acteurs clés de cette transition. Leur agilité et leur ancrage local leur permettent de s’adapter rapidement aux nouvelles normes, tandis que les grandes entreprises peinent à suivre le rythme des réglementations environnementales et sociales.

Une économie sobre et circulaire

Les chaînes de valeur se raccourcissent, privilégiant les circuits courts et les partenariats éthiques. L’économie de la fonctionnalité (location, réparation, reconditionnement) explose, portée par une demande croissante de durabilité. Les secteurs de l’artisanat et de l’agroalimentaire, historiquement forts en France, deviennent des modèles de résilience.

Risque majeur

Une dépendance persistante aux technologies vertes chinoises ou américaines, malgré les efforts de souveraineté.

La « Crise de l’archipel » (Fragmentation et survie locale)

Hypothèse : L’incapacité à coopérer à l’échelle mondiale et européenne conduit à une fragmentation des territoires, où chaque bassin de vie doit assurer sa survie.

Des îles de résilience

En 2035, les budgets publics sont épuisés par les crises successives. Les territoires se replient sur eux-mêmes, formant des « archipels » autosuffisants. Les TPE/PME qui survivent sont celles qui ont su sécuriser leurs approvisionnements critiques (eau, énergie, matières premières) via la relocalisation ou des alliances hyper-locales.

Une économie de la débrouille

Les prix de l’énergie et des matières premières restent volatils. Les entreprises les plus résilientes sont celles qui misent sur la low-tech, la réparation, et l’innovation frugale. Les métiers manuels (artisans, maraîchers) regagnent en prestige, mais la tension sur les talents est forte : les compétences en agroécologie ou en gestion de crise deviennent rares et chères.

Risque majeur

L’effondrement des marges et l’incapacité à investir dans la transition, faute de visibilité à long terme.

Le « Monde sous surveillance » (Technocratie et efficacité)

Hypothèse : La gestion des risques climatiques et sanitaires justifie une centralisation accrue et un pilotage technologique de la société.

L’ère de l’optimisation algorithmique

En 2035, les États s’appuient sur l’IA et les systèmes de traçabilité pour gérer les ressources rares et maintenir l’ordre social. Les quotas d’énergie, les passeports carbone, et les plateformes de mutualisation des déchets deviennent la norme. Les TPE/PME doivent se digitaliser de manière frugale, sous peine d’être exclues des marchés. 

Une conformité omniprésente

Les entreprises qui prospèrent sont celles qui savent naviguer dans ce cadre strict, en offrant des produits et services alignés avec les priorités étatiques. La quête de sens des salariés est canalisée vers des missions « utiles au système » (sécurité, maintenance des infrastructures). 

Risque majeur

Une dépendance totale aux infrastructures numériques, et un désengagement des salariés face à l’absence d’autonomie.

L’Économie des communs locaux (Renaissance territoriale)

Hypothèse : Les territoires français s’organisent en écosystèmes autonomes, portés par des alliances entre TPE/PME, collectivités et citoyens.

Des bassins de vie résilients

Face à l’effondrement des chaînes de valeur mondiales, les régions françaises développent leurs propres modèles économiques. Les outils numériques (blockchain locale, plateformes coopératives) permettent une gestion transparente des ressources. 

Une finance relocalisée

Les monnaies locales et les crowdfundings territoriaux se généralisent, réduisant la dépendance aux banques traditionnelles. Les entreprises qui adoptent ces modèles bénéficient d’une légitimité accrue auprès des consommateurs.

Risque majeur 

Des inégalités croissantes entre territoires dynamiques et ceux en déclin.

L’Alliance Euro-Méditerranéenne (Coopération Sud-Sud/Nord-Sud)

Hypothèse : La France et les pays méditerranéens créent une zone de coopération renforcée pour gérer les migrations climatiques et les transitions énergétiques.

Des partenariats stratégiques

En 2035, les alliances avec l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont cruciales pour sécuriser les approvisionnements (hydrogène vert, minerais). Les TPE/PME françaises s’engagent dans des projets transfrontaliers d’économie régénérative. 

Une économie de l’interdépendance

Les compétences interculturelles et linguistiques deviennent un atout majeur. Les secteurs de l’énergie renouvelable et du recyclage profitent de ces nouvelles dynamiques.

Risque majeur

Une dépendance aux régimes politiques instables.

La Grande reconfiguration des métiers (Adaptation radicale du travail)

Hypothèse : Les chocs technologiques et écologiques transforment radicalement l’organisation du travail, avec une hybridation massive des compétences.

Des métiers en mutation

L’IA et l’automatisation font disparaître certains emplois, mais en créent de nouveaux (ex : « facilitateur de résilience », « auditeur de sobriété »). Les TPE/PME deviennent des laboratoires d’innovation sociale, expérimentant le temps partagé et les revenus de transition. 

Une économie du sens

Les entreprises adoptent des statuts hybrides (SCIC, coopératives) pour fidéliser leurs équipes. Les secteurs de la santé environnementale et de l’éducation à la transition explosent.

Risque majeur

La précarisation des travailleurs peu qualifiés.


Pour les TPE/PME françaises, l’enjeu n’est pas de parier sur un seul scénario, mais de cultiver une stratégie de réversibilité. Cela passe par :

  • Des alliances locales et transfrontalières pour sécuriser les chaînes de valeur.
  • Une innovation frugale et circulaire, alignée avec les ressources disponibles.
  • Un management humain, capable d’attirer et de former des talents en quête de sens.

La Grande Bascule n’est pas une fatalité, mais une invitation à repenser notre rapport au travail, aux territoires, et à la technologie. Les entreprises qui sauront combiner résilience, coopération et agilité seront celles qui façonneront demain.

Présidente
01/11/2025

"La réussite appartient à tout le monde. C'est au travail d'équipe qu'en revient le mérite."

Steve Jobs


Logo LesAmbassadeursFR

LesAmbassadeursFR

Conseil en stratégie et politique d’entreprise, conduite du changement et management des transitions - Conseil en communication, Social média et accompagnement éditorial

Centre de formations professionnelles
Déclaration d'activité enregistrée sous le n° 11910887391 auprès du préfet de la région d'Ile-de-France

LesAmbasadeursfr CERTIFICAT QUALIOPI
Share This